Pour commencer faire l'inventaire du / de la corps/jeu/présence que nous travaillons :
Un corps frontal
Un corps fébrile
Un corps tendu
Un corps tenu/très maitrisé
Un corps transpirant
Un corps où le périnée est très engagé
Un corps presqu'immobile
Un corps à l'immobilité contrarié et contrarié par son immobilité.
Un corps à la respiration intense
Un corps très conscient de chaque geste
Un corps qui cultive une précision extreme de ses mouvements
Un corps au mouvement très réduit
Un corps qui mets de la "qualité" (dans le sens de dessin) dans ce qu'il fait.
Un corps ayant conscient de la forme dans laquelle il évolue.
Des regards très dessinés
Des regards vifs
Des regards alertes
Des regards sur-attentifs au zones périphériques
Des regards de face
Une sensation de nudité exacerbé
Une sensation d'exposition
Une sensation de paranoïa
Une sensation de force/pouvoir/domination
Une sensation d'humiliation
Une sensation de vulnérabilité
Une écoute active
Une écoute qui te permet de regarder
Une écoute épidermique
Une écoute réactive (qui lance une réaction de manière impulsive)
Une écoute nerveuse
Un jeu des masques sociaux.
Des masques qui sont attaqués, en tension eux aussi. Qui se fissurent et se réparent
La tension arrive par vague. C'est un mouvement perpétuel entre investir un grande tension dans le jeu et "ouvrir les vannes". Il faut caler ce mouvement sur le parcours du personnage.
Il faut convoquer des choses qui n'existe pas au plateau. Les entrées, sorties, l'espace, les mouvements, ... Tout l'espace entre la narration et le plateau. Il faut convoquer un imaginaire.
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